Médiation écrite
La médiation écrite, un classique des lieux d'exposition.
Pourtant, est-ce si simple ?
À l'origine du groupe Médiation écrite, trois questions essentielles.
Tout d'abord celle de l'influence qu'un texte peut avoir sur celui qui le lit ; particulièrement quand il s'agit d'un écrit sur l'art contemporain, un art en construction que l'Histoire n'a pas encore codifié. La médiation en est l'outil idéal, laissant à chacun la possibilité de produire une lecture personnelle des œuvres. Comment en ce sens, produire un écrit pour des visiteur·euse·s en demande, sans pour autant leur imposer une interprétation extérieure ?
Par ailleurs, la question de la signature des écrits dans les expositions préoccupe les membres du LMAC. Souvent rédigés d'autorité par les commissaires ou programmateur·rice·s, ces textes d'intention laissent-ils une place à des écrits plus expérimentaux, plus ouverts, de la main des médiateur·rice·s ?
Enfin, quelle place doivent occuper les écrits dans le parcours des visiteur·euse·s ? Doivent-ils être directement accessibles ou plus discrets, afin de ne pas s'imposer comme un passage obligatoire à l'accès aux œuvres ?
Après une période d'évaluation des écrits d'exposition, le groupe de médiateur·rice·s s'est déplacé dans les lieux du réseau, produisant au terme de visites et d'échanges avec les artistes ou les commissaires, des documents ensuite mis à disposition des visiteur·euse·s. Ceux-ci ont épousé des formes diverses : cartels narratifs, livrets de salle dont chaque membre du groupe signait un texte très subjectif, journal... Autant de formes possibles, que vous pourrez découvrir ci-dessous.